Cette information date de quelques années mais elle est reprise depuis peu aussi bien par la revue Spirale que par le magazine "Votre santé". Comme l’information est très étonnante, il convient de vérifier sur la publication originelle quelle est la teneur exacte de cet article. C’est la raison pour laquelle, je formulerai des commentaires en fin d’article.
Article paru dans la revue Spirale
Une étude qui devrait faire du bruit. À condition bien sûr d’en parler… On apprend ainsi, que (...)
ces mauvais résultats ne m’étonnent pas ; je le vois dans mon cas, au bout de huit mois de chimio, certes la maladie a régressé, mais c’est tout de meme assez décevant. Je n’étais pas vraiment convaincue de cette thérapeutique, surtout dans les conditions où elle est pratiquée (sans prendre en considération l’ensemble du corps afin de l’aider à supporter au mieux ces traitements de choc, ni sans travail psychologique sur les modes de vie et d’alimentation du patient, ses problèmes et ses souffrances qui ont pu conduire, ou contribué, à cette maladie, etc..).
Les médecins sont-ils eux-memes convaincus ? là aussi j’ai des doutes, à voir chez certains leur comportement très agressif face à certaines situations. Par exemple quant un patient refuse une "intensification chimique", il est assez édifiant de voir les "pressions" faites pour qu’il change d’avis ; pas d’argument médical, ce qui est pourtant la première chose à laquelle on s’attendrait, mais de véritables menaces genre "eh bien vous savez quoi ? vous vous cherchez un autre cancérologue" (c’est du vécu !)ou bien on est convoqué sur un coup de fil un matin très tot, avec comme explication des prélèvements à faire ; en fait est organisé un prélèvement de greffons pour une "autogreffe" pourtant refusé par le patient.
Aurait-t-on recours à de telles méthodes si l’on était convaincu du bien fondé des thérapeutiques administrées ?
Je me pose la question. Il semble que la médecine se soit dès le début posée les mauvaises questions ; est-ce parce que les bonnes réponses seraient moins rentables ? c’est triste à dire mais je découvre jour après jour que le cancer est un formidable moteur économique : pour une injection (dont le produit peut couter jusqu’à 1000€) qui dure 15 mn, l’hopital facture une hospitalisation de jour, dont la facture est chez certains extremement salée.
Sans compter toutes les dépenses annexes : les médicaments contre les effets secondaires, les transports en vsl, les nombreuses consultations médicales, les radios et autres examens faits très souvent, etc....
Si on se soignait plus "simplement" dirons-nous, tout ce beau monde ne pourrait pas en vivre.....