C’est Martine Pérez pour le Figaro, le 16/07/2008, qui annonce : « Vaccin contre le cancer du col de l’utérus : un bilan rassurant ». Elle confirme également : « Il n’y a pas eu d’effet secondaire majeur observé en France après la vaccination contre les papillomavirus de 800 000 jeunes filles. »
L’article ne fait pas l’apologie du vaccin, mais il décrit de façon technique les différents avantages et les quelques réserves quant à une efficacité relative. Il conclut finalement sur les effets secondaires en précisant que la plupart de ceux-ci (86%) sont bénins et transitoires. Elle signale quelques cas plus graves : « Enfin, quelques cas de maladies auto-immunes (démyélinisations aiguës centrales, arthrites, thrombopénies) ont été signalés mais ne permettent pas d’établir un lien de causalité : leur nombre reste très inférieur au nombre attendu en l’absence de vaccination ».
Bizarrement, quand on a à faire aux cas les plus graves, brusquement, on dément toute causalité. Les risques toxiques liés à la présence de mercure et d’aluminium dans les vaccins sont démontrés depuis longtemps, par Sylvie Simon en particulier, dans de nombreux ouvrages.
Les signes rapportés liés à ces toxiques sont des maladies auto-immunes et des troubles neurologiques. Ces faits sont connus, même si certains, et des journalistes hélas, ne semblent pas y accorder de crédit. Quand on compare les risques toxiques et une efficacité douteuse des vaccins, quels qu’ils soient, on est en droit de critiquer plus durement l’arrivée d’un tel vaccin. Hélas, quand on associe les mots “vaccin” et “cancer”, plus personne ne paraît capable raisonner sainement. Même les plus raisonnables veulent croire au père noël !
Martine Pérez fait un premier bilan pour 800 000 jeunes filles vaccinées avec 1,4 millions de doses. Ces chiffres montrent clairement que certaines, mais pas toutes ont été vaccinées deux fois, sans qu’on sache s’il s’agit d’un rappel ou d’une deuxième vaccination.
Doit-on faire des rappels et sous quelles modalités ? Les accidents neurologiques habituels, apparus en particulier avec la vaccination contre l’hépatite B, surviennent souvent après la deuxième injection et plus fortement encore avec la troisième. Ceci indique que ce cas de figure ne s’est pas encore produit et donc se montrer optimiste dans ces conditions est faire preuve de beaucoup de légèreté.
Pourtant, Martine Pérez émet des réserves quant aux incertitudes : « Ce premier bilan est plutôt rassurant. Un certain nombre d’incertitudes demeure néanmoins et notamment sur la durée de protection contre les papillomavirus que ce vaccin confère. ». Il est incroyable dans ces conditions de ne pas se montrer plus critique.
Un cancer met plusieurs dizaines d’années à se manifester. Le cancer de l’utérus dont l’origine serait l’une des souches connues de papillomavirus représente une faible partie des cas. Pourtant, on n’hésite pas à vacciner massivement des jeunes filles sans connaître l’impact toxique. Néanmoins, il faut se rappeler l’article de Jean Michel Bader, paru le 02/10/2007 dans le Figaro également, qui mettait en évidence le manque d’efficacité avéré du vaccin anti-grippe, pourtant plébiscité par le public.
Les exemples des accidents vaccinaux de l’hépatite B, comme les méfaits du distilbène ou autres médicaments dont les effets apparaissent plus ou moins rapidement, ou qui se poursuivent à la deuxième ou à la troisième génération devrait susciter la prudence des journalistes.
On a vu les journalistes vanter les mérites d’un vaccin, très coûteux au demeurant, sans en connaître sérieusement ni les risques qui peuvent mettre beaucoup de temps à se manifester et dont les possibles effets ne seront visibles que dans quelques dizaines d’années. Si ceux-ci n’ont pas de mémoire ou sont simplement aveuglés pas l’idée de progrès, quel contre-pouvoir pourra-t-on opposer aux puissances d’argent ?