Sur le Web
Le blog de Initiative Citoyenne
Expérimentations illégales de vaccins sur enfants cobayes en Irlande : GSK refuse honteusement d’indemniser ! Une vaste étude mondiale confirme le lien entre les vaccins contre la COVID-19 et de potentiels problèmes de santé La transcription de l’ARNm vaccinal au sein de l’ADN est possible au niveau du cerveau, confirme le Pr Didier Raoult La transcription de l’ARNm vaccinal au sein de l’ADN est possible au niveau du cerveau, confirme le Pr Didier Raoult |
Quelles évaluations nous propose t’on ?
Ou les dérives d’une évaluation scientiste appliquée à l’intimité de la guérison !
mercredi 12 avril 2006 , par Christian Portal Plusieurs rapports ont fleuri récemment sur une étude faite par des chercheurs améicains affiliés à l’université d’Harvard. Après l’article du Monde" CommentairesCette étude appelle un certain nombre de réflexions. Comment une pensée rationaliste peut elle faire appel à un de domaine de croyance pour établir une corrélation avec une hypothétique guérison ? On ne peut s’empêcher de penser que cette étude n’a pas d’autre but que de tordre le cou aux différentes pratiques de prière qui apparaissent çà et là aux États Unis, dans différents hôpitaux. On constate cette situation paradoxale dans ce pays, qui fait coexister La croyance irrationnelle en Dieu, et l’efficacité et un pragmatisme rationaliste placé au premier rang des vertus. Il semble qu’ils restent partagés entre l’intimité religieuse propre à la culture américaine et une rigueur scientifique qui ne peut s’accommoder de tels à peu près méthodologiques. Avant d’étudier les effets de la prière, il est indispensable de répondre à quelques interrogations. Qu’est ce que la prière ? On peut la définir comme le fait le Monde "cet acte de religion par lequel on s’adresse à Dieu pour l’implorer ou pour l’adorer", mais il reste que cet acte peut servir une "requête", pour soit ou pour autrui, ou peut avoir un caractère plus fortuit, comme d’influer sur l’état émotionnel de la personne. Dans cette dernière acception, la prière pourrait se rapprocher de la méditation. Maintenant, comment étudier les effets de la prière sans savoir ce que "font" les personnes qui prient ? En principe, en science, on s’efforce de cadrer l’objet d’étude, or personne n’a défini le protocole exact de la prière. Personne n’a défini quand et comment on considère que la prière est "réussie". Comment dans ces conditions, s’assurer de la "qualité" de la prière, et ainsi obtenir un minimum de caractères communs à toutes les prières. On voit aussi dès cette étape du raisonnement combien il était illusoire avant toute étude, d’envisager un quelconque résultat. Car positif ou négatif, le résultat est significatif d’une action. Mais à quel niveau se situe t’il ? Par quel médium la prière agirait elle ? A défaut d’avoir une hypothèse minimum, cette question n’a pas de sens. Dans le cadre des sciences dures, il est inenvisageable de concevoir une action directe de la prière sur le malade. Ou alors, il faudrait imaginer des liens d’action que la science n’a jamais conçu. Si donc une action a eu lieu, la raison la plus plausible réside dans l’impact émotionnel lié à la compassion et l’empathie en direction du malade. Du simple point de vue du bon sens, on comprendra, ce que les chercheurs ont compris après l’étude, que de savoir que l’on va prier pour lui, peut avoir un effet angoissant sur le malade. On peut aussi imaginer du fait de l’intimité de la prière comme de celle de la guérison, que l’éclairage nécessaire à l’étude ne peut que perturber le psychisme du malade. Il peut être également angoissant pour le malade de savoir que des inconnus prient pour lui. Serait ce la même chose si c’étaient des proches ? En médecine chinoise, on sait que le doute est une émotion qui affecte le coeur ; on trouve en particulier beaucoup de pathologies cardiaques chez les professionnels qui ont à faire face au doute. Les professions médicales sont particulièrement touchées. Ce paramètre est, à lui seul, une cause de contestation de l’expérimentation. Nous l’avons vu, en l’absence du début d’une hypothèse quant à l’action de la prière, pourquoi n’a t’on pas testé le protocole suivant : annoncer la prière, mais ne pas la faire. Cela aurait permis de tester différemment les effets de la prière de ceux de l’annonce. On voit donc que cette étude est très contestable scientifiquement, mais aussi éthiquement. On va clairement dépenser beaucoup d’argent pour une étude qui ne semble avoir d’autre but que de discréditer une pratique qui commence à prendre trop de place dans la pensée médicale américaine. On a vu de nombreux hôpitaux qui recourent à ces méthodes, mais aussi le NIH en tester les effets, mais également ceux de la méditation. D’ailleurs, la publication de cette étude faite aux travaux réalisés sur le Dalaï Lama et sur des experts tibétains de la méditation. Commentaires sur les méthodes d’évaluation des thérapeutiques subtiles ?Le problème se pose en particulier pour l’évaluation des médecines non conventionnelles. Hormis le problème de mauvaise foi scientifique, comme dans le cas de la prière, qui reste un obstacle considérable, la difficulté essentielle est celle de la rupture culturelle. En effet, comment analyser un processus thérapeutique sans rentrer dans le système culturel qui l’a engendré ? La science moderne pense qu’elle maîtrise l’ensemble des vérités, ce qui l’a conduit à rejeter tout ce qu’elle ne comprend pas. Même pour une situation "facile" comme l’homéopathie, on se rend compte qu’il y a une incapacité à comprendre la possibilité d’un effet thérapeutique dès lors qu’un produit actif devient absent du remède, ce qui est le cas dès les moyennes dilutions et à fortiori pour les hautes. Pourtant on trouve aux confins de la physique et de la biologie modernes la théorie des champs morphogénétiques qui sans expliquer l’homéopathie en ouvre tout de même des perspectives de compréhension. On voit même des médecins orthodoxes qui ont trouvé le créneau des médecines "complémentaires" comme le Dr Edzard Ernst [3]qui cantonne les médecines non conventionnelles dans des limites très "raisonnables". Dans cette situation, le terme "médecines complémentaires" est loin d’être innocent. Quelles réponses pouvons nous trouver ?C’est précisément l’exemplarité de cette enquête sur la prière qui conduit le groupe de travail pour une médecine écologique dans la commission santé des verts à exiger des méthodes d’évaluation respectueuses des pratiques. Il nous apparaît également que les évaluations doivent suivre la reconnaissance de celles-ci, car les résultats sur les populations sont les indicateurs les plus intéressants, même si on ne doit pas négliger le désir un peu puéril et suffisant de la science occidentale moderne de vouloir tout expliquer. C’est pourquoi nous resterons fermes sur cette question ; les évaluations feront suite à la reconnaissance des médecines non conventionnelles, ou à tout le moins, à un moratoire des poursuites, ce qui permettra une étude épidémiologique de grande ampleur sur les populations traitées. [1] La prière serait dangereuse pour la santé Article publié le 07 Avril 2006, Par Jean-Yves Nau, Source : LE MONDE Extrait : The American Heart Journal, la bible mensuelle de la cardiologie, publie dans sa livraison d’avril une étude qui évalue le rapport bénéfice-risque de la pratique de la prière. Ce travail est signé de seize praticiens dirigés par les docteurs Herbert Benson et Patricia L. Hibberd. S’il s’agit bien ici de prière - cet acte de religion par lequel on s’adresse à Dieu pour l’implorer ou pour l’adorer -, il faut préciser qu’il s’agit de prières collectives effectuées pour le bénéfice potentiel de tierces personnes." [2] Extrait de l’article de PasseportSanté : "Pour leur étude, les chercheurs ont recruté environ 1 800 patients en attente d’un pontage coronarien et les ont divisés en trois groupes. Le premier groupe savait avec certitude qu’on prierait pour lui. Des gens priaient aussi pour les membres du second groupe tandis que personne ne priait pour ceux du troisième, mais ces deux groupes avaient été laissés dans l’incertitude à ce sujet. Ils savaient simplement qu’on prierait peut-être pour eux. Trois groupes de prière -deux catholiques et un protestant- ont été mis à contribution. Pendant 14 jours, ces chrétiens demandaient, dans leurs prières d’une durée de 30 secondes à quelques heures, que l’intervention chirurgicale soit couronnée de succès et que le rétablissement soit rapide et sans complications. Ils ont déclaré avoir prié d’une à quatre fois par jour. Les résultats obtenus sont étonnants : 30 jours après l’intervention chirurgicale, 58,6 % des patients qui savaient avec certitude qu’on avait prié pour eux avaient été victime d’une complication (qu’elle soit neurologique, respiratoire, cardiaque, rénale, etc.) contre 50,9 % chez ceux qui n’avaient pas bénéficié de prières et 52,5 % chez ceux qui n’étaient pas assurés que quelqu’un avait prié pour eux. Une telle différence est jugée significative." [3] Il est titulaire d’une chaire en médecine complémentaire à l’École de médecine Peninsula, à l’Université d’Exeter. Il est aussi l’éditeur de la revue scientifique britannique Focus on alternative and complementary Therapies (FACT) : www.quackwatch.org [consulté le 5 avril 2006]. Répondre à cet article |
Mots-clés de l'article
Du même auteur
Christian Portal Stratégies pour les médecines non conventionnelles Proposition d’article pour l’Ecologiste La médecine chimique n’a pas d’avenir Analyse critique du programme santé des Verts Après les journées d’été des Verts Fiches thématiques Des enfants cobayes à New York Concept d’écomédecines Etat des recherches en MNC Médicaments ; effets indésirables Les mnc, alternatives ou complémentaires ? Les Verts ne soutiennent pas une démarche écologique en matière de santé Les impasses d’une médecine chimique Il serait surprenant que les OGM ne soit pas toxiques ! Petite philosophie pour le loup et l’agneau Dossier SIDA Quand les homéopathes se rangent du côté du pouvoir ACECOMED, un collectif au service des médecines écologiques MÉDECINES NON CONVENTIONNELLES & MONDE POLITIQUE Le conseil départemental de l’ordre des médecins adopte une position novatrice et courageuse. Refondation de l’écologie politique Amaroli animal ? Autisme régressif Les médicaments dans les eaux : enfin une évaluation des risques Rejets de polluants émergents : les incertitudes Du Prozac dans l’environnement Toxicité du paracétamol dans les eaux usées Dites non aux OGM Dialogues en humanité Soutiens ACECOMED, qui sommes nous ? Manifeste pour une médecine écologique Le colloque du 28 octobre 2006 Le comité directeur Sites amis santé Le prix Rodgers pour récompenser les médecins et chercheurs en médecin Associations membres du collectif Quiproquos sur ordonnance "La conquête de la santé" publié aux éditions Dangles du Dr Pierre Oudinot Ce qu’on nous cache sur les vaccins Médicaments dans l’eau : différents acteurs mobilisés La santé n’est pas une marchandise ! Une surconsommation d’opioïdes sur ordonnance ! La médecine sénégalaise Les risques du vaccin anti-grippe Intoxications au mercure, attention aux amalgames ! Dispensaire Hahnemann Des médicaments dans l’eau du robinet Les pesticides, l’étau se resserre ! Accidents médicamenteux : "Un arrêté qui fait mal" Rapport de l’OMS sur les médecines traditionnelles ACECOMED interrogé pour la phase finale du Grenelle ACECOMED et le Grenelle de l’environnement Une première émission sur la pollution par les médicaments sur Direct8 Croyance et homéopathie Le Vioxx© ou l’exception française ! Vaccin et désinformation ! Cancer : espoirs et désinformation Rejoignez la résistance écologique ! Interview de Claude Bourguignon Le Codex Alimentarius, quelles menaces ? Le psychotrope nouveau est arrivé ! Censure scientifique Conférence de la fondation Denis Guichard Contact L’écologiste n°27 est paru Ne donnez pas au Téléthon ! Mourir pour quelques boutons ? Menaces sur la Ferme de Sainte Marthe Le courage du comité d’éthique du Conseil Départemental de l’Ordre de la Côte d’Or Une heure pour la planète Attention, la colère gronde ! La Terre Sinon Rien Programme des conférences de Christian Portal Reportage cosmétique bio : à la fortune du pot… de terre "Pour une médecine écologique" Sylvie Simon Patrick Lemoine Hervé Staub La santé à deux vitesses Sites amis bio et bien-être Programme de La Terre Sinon Rien Des enfants cobayes à New York Revue de presse CHIMIOTHÉRAPIE : Des taux de réussite autour de... 2,2 % ! S’informer sur la vaccination contre la grippe A/H1N1 Interview médecine écologique Yvette Parès La culpabilité et la peur, les deux outils de la contrainte Imposture médiatique Pourquoi parler de la lèpre ? Interview de Christian Portal au salon ZEN Vous l’avez aimé, partagez le ! Ni Téléthon, ni Sidaction Articles d’Yvette Parès Grippe, florilège d’informations Pour une éducation physique non sportive Evidence based medecine ou bon-sens ? Solutions locales pour un désordre global Marie-Joséphine Grojean Un nouveau réseau pour le collectif ACECOMED Pourquoi je ne soutiendrai plus le MDRGF Rejoignez le réseau ACECOMED Claire Séverac Décès d’Yvette Parès Initiative citoyenne Le Médiator®, une affaire exemplaire ! Médecine et agriculture, une même dérive Comment dépasser l’analyse primaire sur le Mediator® Yvette Parès, une vie exemplaire ! Affaire Gardénal, un triple déni ! Pourquoi l’idée écologique avance-t-elle si lentement ? Vers un chaos médical ? 3 minutes pour la santé Le journal Le Monde s’intéresse aux alternatives médicales. Fêtes des simples : 1 et 2 octobre Menace sur nos neurones Se soigner sans s’empoisonner, éditions Elie et Mado A quand les indignés de l’art médical ? Comment se procurer "Se soigner sans s’empoisonner" "Abus", un livre de Sylvie Renault Vers un mouvement mutualiste des valeurs écologistes La médecine par le petit bout de la lorgnette Disparition du Dr André Gernez Disparition de Sylvie Simon COMMUNIQUE DE PRESSE de la Confédération... Nouvelles stratégies de l’OMS pour les médecines traditionnelles 2014-2023 Prochain évènements Automne 2016 Images de cristallisations sensibles maison Le dernier livre de Claire Séverac Vaccins, des preuves ou des croyances ! L’occident malade de sa médecine La médecine intégrative : un fourre-tout qui déprécie les alternatives médicales. Entretien pour TV78 Erreurs médicales : origine conjoncturelle ou structurelle ? Nous ne sommes pas en guerre ! Coronavirus, ou comment s’en débarrasser ? Accueil Présentation Cuisine et diététique chinoises Entretien avec Jerry Alan Johnson (Spécialiste Qigong) 1 - Qigong de l’arbre 2 - Qigong "Hommage aux étoiles" 3 - Qigong des cent merveilles 4 - Qigong du dragon rouge 5 - Qigong du cavalier 6 - Qigong de la paix intérieure 7 - Massage des trois trésors 8 - Qigong du Guerrier Les conseils du Pr. LEUNG KOK YUEN Les méthodes pour nourrir la vie Enseignement d’un sage indien Médecine, humanisme et tradition Virus et bactéries en partie responsables de l’obésité ? Polémique sur l’ulcère à l’estomac Position maternelle de l’accouchement Grippe aviaire Grippe et Tamiflu° MTC et chimiothérapie Codex alimentarius A propos du classement sur les maladies nosocomiales Les médicaments en 2005 : « Trop peu de progrès » Vaccins et autisme Contamination des vaccins Les dommages liés à la vaccination Informations contradictoires (grippe aviaire et grippe humaine) Grippe espagnole Proposition de Paul Lannoye Conflits d’intérêts Il n’y a pas une médecine, mais des médecines Accidents liés aux plantes chinoises Ecologie et approche causale des systèmes Syndrome de l’huile toxique 1999-L’esprit des plantes 1999-Dossier Monsanto (L’écologiste) 2001-Faut-il tuer tous les microbes ? Dossier vaccinations Dossier santé publique Dossier cancer Dossier traitements Dossier amalgames dentaires Dossier Beljanski Dossier Médecines non conventionnelles Dossier justice Dossier médicaments Dossier Sida Dossier environnement Comment se procurer mes derniers livres Guerre Après Etranger Imbéciles ou voyous ? Mentions légales Evasion Destinée Photos Les années folles Métamorphose Timide Le tigre et l’araignée Hiver Prendre le temps Faire une chanson Ninon est indécise Printemps Imagine Laissez-nous vivre Résister Eté Automne Si on pouvait recommencer Dieu, s’il existe Evasion (Chris) Je voudrais bien Tempête Alarme citoyen Habitudes Bulles de mémoire Le temps chante aussi Ecrit après le visite d’un bagne Rêves Les chansons de notre vie Résistances Le tigre et l’araignée 2 Vannerie Soigner les douleurs inflammatoires Soirée du 8 mars 2024 Green Pardon L’an mil |