D G
Le temps est calme, pourtant, au loin
Em D
Déjà, le ciel se couvre et le vent
A
Commence à souffler, premier témoin
A D7
De cet univers effervescent
G D
Qui laisse chahuter les marsouins
D7 G
Du Raz de Sein jusqu’au cap Fréhel
G D
Ce vent brutal couche les passants
Em
Signe d’un climat caractériel
G A
Comme des prémices d’ouragan
Em D
L’eau et l’air se livrent un duel
D G
Depuis longtemps ma mémoire est pleine
Em D
De tous mes souvenirs de rivages
A
Où nous déplaçant à perdre haleine
A D7
Sur cette lande qu’un vent ravage
G D
Où seul peut résister le lichen.
D7 G
Tant de marins furent emportés,
G D
Avec aussi quelques imprudents
Em
Qui furent simplement subjugués,
G A
Par un tel spectacle fascinant,
Em D
Comme par des sirènes, attirés.
D G
Car cette vision est formidable
Em D
Avec cette mer d’écume blanche
A
Qui offre le spectacle épouvantable
A D7
De vagues tombant en avalanche
G D
Entraînées dans des fonds insondables.
D7 G
De même qu’en mer, la société
G D
Peut être saisie par le courroux
Em
Des peuples que l’on a opprimés
G A
Et qui, enfin lassé d’être à bout,
Em D
Font souffler un vent de liberté
D G
C’est pour ces peuples anesthésiés
Em D
Qu’on souhaiterait qu’un ouragan
A
Émerge afin de les réveiller
A D7
En noyant tout et le dévastant
G D
Comme un Poséidon justicier
D7 G
De tyrannie enfin libérés
G D
Sans plus se soumettre à l’arbitraire
Em
C’est un vent doux comme un alizé
G A
Après ce moment totalitaire
Em D
Qui chassera nos anxiétés