On a pu lire l’interview d’un chercheur de l’institut Pasteur qui incitait les éleveurs de volailles à se faire vacciner contre la grippe habituelle de manière à éviter que le virus de la grippe aviaire mute en virus humain. Or le vaccin contre la grippe est fabriqué avec un virus vivant qui pourrait très bien se recombinait, et devenir alors contaminant pour l’homme.
Par ailleurs le très célèbre hebdomadaire scientifique anglais « New Scientist du 19 juin 2004 » expliquait à ses lecteurs qu’il est dangereux de vacciner avec un virus qui ne correspond pas parfaitement à la souche virale. Lors d’une étude effectuée sur des poneys vaccinés avec une souche légèrement différente de la souche virale infectant habituellement ces animaux, il expliquait : « les animaux vaccinés avec des virus non strictement identiques furent plus facilement infectés, rejetèrent davantage de virus grippaux vivants dans leurs excréments ; ils demeurèrent aussi infectés plus longtemps » James Wood , coauteur de l’étude, précisait même : « la prolongation du temps d’infection offre au virus l’occasion d’un plus grand nombre de cycles de réplique et donc une plus grande chance d’évoluer ».
Lorsque les chercheurs injectèrent leurs résultats dans un modèle épidémiologique, ils découvrirent que le risque d’un large déclenchement d’une épidémie était jusqu’à 1000 fois supérieur lors de l’utilisation d’un vaccin mal adapté (Proceeding of the Royal Society B, DOI :10.1098/rspb.2004,2766)
On nous rebat les oreilles de l’organisation qui se met en place en France, on tente de nous rassurer mais il semble que les chercheurs qui conseillent nos gouvernants ne soient pas parfaitement compétents. Y a-t-il d’ailleurs dans le monde quelqu’un qui puisse prévoir quelque chose de fiable en ce domaine, en attendant les fabricants de médicaments antiviraux se frottent les mains et les fabricants de vaccins ne vont pas tarder à faire de même.
Jean Marie Mora