Dossier santé publique

 
  • dimanche 8 novembre 2020.
    1. Santé publique, les français en mauvaise santé ?
    2. La santé en Europe, les dégâts du progrès

    Santé publique, les français en mauvaise santé ?

    Nous trouvons dans le journal " Médecines nouvelles ", signé par le Dr G Vue-Desingue, un article très polémique qui met en relation des progrès de la médecine, certes incontestables, un allongement de la durée de la vie qu’on ne peut que constater, et par ailleurs, un état de santé qui semble se dégrader.

    Son analyse s’appuie sur deux données essentielles :

    D’une part les chiffres qui représentent la part économique de la santé et qui ne cesse d’augmenter (Source INSEE).

    D’autre part, les chiffres de la santé publique qui indiquent une augmentation fulgurante de la morbidité (Source CREDES).

    Plusieurs causes peuvent expliquer cette évolution, mais pour l’essentiel, le grand responsable est l’augmentation massive des polluants. Ces polluants sont de toute nature, mais ils tiennent essentiellement à deux phénomènes.

    Il y a tout d’abord ce que l’on peut considérer comme des pollutions accidentelles. Elles sont le résultat des activités humaines et industrielles.

    Il y a également des éléments qui rentrent plus ou moins directement dans notre alimentation, tels que les produits de l’agriculture industrielle, mais aussi tout ce que nous ajoutons dans notre alimentation pour des questions de conservation de présentation ou pour masquer la médiocrité des produits.

    Il faut également considérer les effets iatrogènes des traitements médicaux, que ceux-ci appartiennent à l’idéologie médicale (vaccination, antibiothérapie, chirurgie, etc.), ou qu’ils soient de nature plus accidentelles.

    Pour en savoir plus :

    Évolution de la morbidité déclarée 1970-1980
    CREDES 2ème édition 1986

    De quoi souffrent on ? Description évolution de la morbidité déclaré Mme Sermet " santé : solidarité " numéro 1 / 1994

    Association pour l’information et la santé publique

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    (In Médecines Nouvelles n° 92 du premier trimestre 1999)


    La santé en Europe, les dégâts du progrès

    Contrairement à ce que laissent complaisamment entendre les responsables de la santé publique en Fronce, sur tous les grands médias, les Français voient depuis quelques années leur santé se dégrader régulièrement. G. Vue-Desingue, qui dirige une association indépendante d’information en santé publique, réalise un travail qu’aucun responsable de la santé publique n’a pris la peine d’assumer : une étude épidémiologique des principales maladies, avec le calcul des taux de morbidité (nombre de malades atteints) et de mortalité (nombre de décès provoqués). Les chiffres qu’elle a pu colliger, au niveau européen, viennent confirmer ceux qu’elle a publiés l’an dernier dans notre numéro 92 : « Les Français en mauvais état ». Dans cet article, elle analyse les causes probables de cette détérioration au niveau des nombreuses pollutions de notre environnement air, eau et alimentation. Elle propose des solutions politiques de grande envergure, qui remettent en cause le développement effréné de la technologie occidentale.

    Le « Code civil » indique, en outre, que nul ne peut porter atteinte à la santé d’autrui. il ne sera pas possible pour les Etats, d’échapper indéfiniment à ces lois.

    Nous devons nous adapter à notre propre développement, comme nous l’avons fait au Moyen-Âge, lorsque nous avons construit des canalisations pour évacuer les effluents des villes, pour apporter de l’eau propre aux citadins.

    Diverses actions permettront d’enclencher de nouveaux processus :

    Le rétablissement de certaines contraintes propres au vivant :

    la reconstruction de l’esprit civique à l’école, l’information transparente et objective des populations en termes adaptés, concernant l’évolution des données dans tous les secteurs ;·

    Le changement d’objectifs : restituer au travail et au développement leur rôle premier et universel : moyens d’optimiser l’ensemble des données utiles à tous et leur fonctionnement, donner à chacun un part d’activité et de responsabilité ;·

    La création d’un groupe de journalistes européens indépendants, en liaison directe avec des universitaires, des scientifiques connus pour leur connaissance de la toxicologie professionnelle et environnementale, et pour leur engagement au service de la vérité, avec des épidémiologistes et médecins sur le terrain, ayant observé des fait globaux, concernant toutes les maladies et les conditions d’exposition simultanée aux trois milieux : air, eau, aliments.·

    L’information des populations concernant le premier de ses biens : la santé (évolution des taux de morbidité et mortalité, évolution des coûts de santé et de leurs causes, sans en omettre aucune, évolution de la dépendance croissante des populations aux biomolécules : thérapie génique de susceptibilité pour des maladies environnementales), alors que les causes environnementales non analysées, ne sont pas traitées, la perte progressive de leur dépendance partielle à la nature, parallèlement à la dépendance croissante aux industries biochimiques, le fait que les manipulations du vivant sont une mine infinie d’artifices thérapeutiques, comme le nombre de molécules, de radicaux, d’ions, qui interfèrent avec le vivant, et que l’on proposera pour toute maladie ou état d’âme, avant d’en traiter les causes.·

    Le financement par l’Europe d’études concernant la réintroduction des thérapies immuno-stimulantes par vaccins commensaux oraux, peu coûteuses, parfaitement efficaces, préventives des maladies immunitaires. Elles ont été récemment supprimées de l’arsenal thérapeutique, sous prétexte de faible rentabilité, alors qu’elles pourraient être distribuées à grande échelle, les maladies immunitaires étant en constante progression.

    Ceci permettrait, dans l’attente de l’explosion des nouvelles technologies de l’environnement, d’importantes économies, dans le domaine des maladies concernées, et dans le domaine de la iatrogénèse (maladies induites par les médicaments), en forte augmentation. En France, un nombre croissant d’universitaires se plaint de ce que la recherche ne s’intéresse plus à l’observation clinique, que les jeunes médecins aujourd’hui sont formés, sous la pression de l’industrie, pour prescrire, non pour examiner les malades et appliquer les thérapeutiques étiologiques.

    N’examinant plus leurs malades, ils se contentent de prescrire des tests techniques : l’objectif n’est plus de comprendre et de guérir par les moyens les plus efficients (coût / efficacité), mais de faire des résultats économiques. Les scandales se multiplient, donnant de la médecine moderne et de la santé publique en général, une image de plus en plus dégradée.

    Récemment, un expert de la Cour des comptes britannique signale une dérive des « erreurs médicales », chiffrant à 4,9 milliards d’Euros, les indemnisations à verser aux victimes.·

    Conclusion

    Afin de mettre un terme à la dégradation du vivant, au nouvel asservissement des peuples, qui s’installe à l’occasion de la destruction de leurs racines biologiques, asservissement moins visible que les fers aux chevilles, la nouvelle économie, pour accompagner le « développement durable », doit devenir intelligente et humaine, inclure, dans ses objectifs, après l’agréable, l’utile, l’indispensable, et s’engager dans la restauration de nos racines environnementales, dont la malléabilité n’est pas illimitée. Il s’agit de reconstruire une valeur universelle, appartenant à l’ensemble des peuples, car si les peuples meurent, que deviendront les marchands ? (Question que se posait l’économiste Quesnay voici deux siècles.)

    G.Vue-Desingue Ex-allergologue

    Ex-attachée hospitalière Diplômée d’immunologie clinique économie de la santé.

    Résumé d’un article paru dans Médecines Nouvelles n°96 Janvier 2000

    Un article du site : Pour une médecine écologique
    https://medecine-ecologique.info/article.php3?id_article=260