MTC et chimiothérapie

 
  • dimanche 8 novembre 2020.
  • NEW YORK (PasseportSanté.net) 26 octobre 2005 - À 10 ans, Killian Mansfield recevait un diagnostic terrible : une tumeur cancéreuse virulente s’attaquait à l’articulation de sa mâchoire. Heureusement, l’équipe de médecine intégrée du service d’oncologie du Children’s Hospital of New York (CHONY) allait lui faciliter la tâche dans son combat contre le cancer.

    Lorsque Killian a été admis à l’hôpital, sa mâchoire le faisait terriblement souffrir. Il pouvait à peine ouvrir la bouche. Outre la douleur et l’anxiété, les traitements de chimiothérapie qu’il subissait aux trois semaines provoquaient des nausées insupportables.

    À la lumière des résultats déjà observés, le service de médecine intégrée du CHONY a suggéré à Killian de recourir à l’aromathérapie. Il a expérimenté quelques huiles essentielles, mais c’est la menthe poivrée qui s’est avérée la plus efficace, et ce, durant un an. « Maintenant, c’est l’inverse : j’ai tellement humé de menthe poivrée, qu’aujourd’hui, cette odeur me rappelle mes nausées ! », badine-t-il.

    Des outils complémentaires

    Au printemps dernier, Killian a dû subir une chirurgie majeure afin qu’on extirpe le sarcome de sa mâchoire. La tumeur était à ce point agressive, qu’il a fallu enlever une partie de la mâchoire du garçon et la remplacer par une plaque de métal. L’acupuncture a joué un rôle salutaire avant l’intervention chirurgicale et durant la convalescence de Killian.

    « Avant l’opération, les traitements visaient à stimuler l’énergie de Killian, notamment dans la zone touchée par la tumeur, explique l’acupunctrice Diane Rooney. Après la chirurgie, les traitements servaient à assouplir la mâchoire devenue rigide par l’opération et à réduire la douleur causée par l’inflammation. »

    « C’était vraiment spécial de sentir l’effet qu’une aiguille, placée sur mon pied, pouvait procurer à la flexibilité de ma mâchoire, reprend Killian. Je sentais réellement l’énergie et ça facilitait le travail d’étirement. »

    Pendant les séances d’acupuncture, la thérapeute Diane Rooney utilisait aussi d’autres approches alternatives : massage, acupression et réflexologie.

    Lentement, mais sûrement, Kellian a pu ouvrir la bouche plus aisément et manger (comble du bonheur !) autrement qu’à l’aide d’une paille.

    Killian aime aussi le... Qi Gong !

    Le cancer, qui a affligé Killian, semble s’être résorbé. Mais Kilian et sa famille ne peuvent crier victoire pour le moment : ils devront attendre encore de longs mois avant de savoir s’il est en rémission ou complètement guéri. « Nous vivons une phase de suivi constant, au cours de laquelle nous sommes dans l’expectative. C’est une période d’incertitude énervante... », confie Barbra, la maman de Killian.

    Pour atténuer le stress, Killian pratique le Qi Gong, des exercices énergétiques liés à la Médecine traditionnelle chinoise, tout en poursuivant ses traitements d’acupuncture. Quelques cours ont suffi pour qu’il en devienne un adepte. « Il a vraiment une grande ouverture d’esprit », soutient Barbra.

    « Soixante-quinze pour cent du travail se passent dans la tête. Tu dois vraiment te concentrer et ça marche : ça permet au courant énergétique du Qi de circuler partout dans le corps. Et je le sens vraiment ! », lance Killian, sérieux.

    Aujourd’hui âgé de 12 ans, Killian est comme tous les jeunes de son âge. Il joue au baseball (son sport favori) de même qu’au soccer et au football. Mais il est aussi un survivant. « Je suis assez confiant. Je crois que le cancer ne reviendra pas, mais j’ai toujours une petite crainte », avoue ce garçon plutôt exceptionnel.

    Good Luck Killian !

    Martin LaSalle - PasseportSanté.net

    Crédit photo : Phil Mansfield

    Un article du site : Pour une médecine écologique
    https://medecine-ecologique.info/article.php3?id_article=241