SIDA, INCERTITUDES ET PROBLÈMES THÉRAPEUTIQUES

 
  • lundi 20 septembre 2010.
  • Il serait difficile de nier la nature infectieuse du sida. Le nombre élevé de contaminations par échange de seringues dans les groupes qui s’adonnent à la drogue en apporte une preuve qui semble décisive. Mais quelle est la nature exacte de l’agent pathogène en cause ?

    Au départ, peut-être avec une trop grande précipitation, ce rôle fut attribué à un virus dénommé VIH. L’information venant d’instituts connus dans le monde fut acceptée comme une réalité qui ne pouvait être mise en doute. Cette situation dura plusieurs années. Mais des faits troublants amenèrent des controverses non encore résolues.

    Par ailleurs, il a été démontré que les tests de dépistage du sida n’étaient pas spécifiques. De nombreuses causes pathologiques donnent de fausses « séropositivités ». Parmi les soixante causes d’erreurs, on peut citer :
    tuberculose, paludisme, grippe. Il en est de même avec les conditions physiologiques de la grossesse.

    QUEL EST LE VÉRITABLE AGENT PATHOGÈNE RESPONSABLE DU SIDA ?

    Cette question demeure encore sans réponse définitive. L’adoption trop rapide du dogme VIH-SIDA a certainement bloqué des recherches qui auraient pu conduire à d’autres conclusions.

    Le rôle possible des mycoplasmes a été évoqué à diverses reprises. Existerait-il des indices qui orienteraient vers ces bactéries sans paroi, échappant aux examens de routine ?. Deux espèces pathogènes pour l’homme sont connues, d’autres n’ont peut-être pas encore été détectées.

    Mais, curieuse coïncidence, ces agents pathogènes peuvent être décelés par la technique PCR citée plus haut. On peut raisonnablement s’interroger sur la véritable signification de la « charge virale » que la microscopie électronique n’a pas confirmée.

    D’autres hypothèses pourraient encore être émises sur le rôle d’agents infectieux inconnus, tels que les prions mis en évidence pour la maladie de la « vache folle ».

    Des travaux scientifiques devraient être menés afin de confirmer ou d’infirmer l’ensemble de ces hypothèses.

    Le flou qui demeure en dépit des conceptions officielles crée un malaise qui n’est pas qu’inconfort intellectuel. Il en résulte de graves conséquences sur le plan thérapeutique.

    La vérité, quelle qu’elle soit, virus VIH ou non, est la clef de voûte pour les traitements à mettre en œuvre.

    LES ORIENTATIONS THÉRAPEUTIQUES

    Plusieurs cas sont à considérer :

    1. Si le VIH est bien l’agent responsable du sida, les médications antivirales sont justifiées. Mais la trithérapie, toxique, non curative, créant un grand mal-être, est une voie erronée qui devrait être abandonnée dans les meilleurs délais.
      D’autres solutions ont été élaborées depuis plusieurs années dans les médecines traditionnelles mais elles rencontrent beaucoup d’obstacles. Esprit dominateur et intérêts financiers d’une part, aveuglement, applications des directives venues de l’extérieur, manque d’initiative, indifférence, d’autre part, contribuent au maintien d’une situation néfaste et qui aurait pu être complètement modifiée.
      Les médecins peuvent-ils avoir l’esprit en paix lorsqu’ils pratiquent « l’éducation thérapeutique » des patients pour les persuader d’accepter des produits qui détériorent gravement l’organisme. On pourrait s’étonner qu’ils ne recherchent pas d’alternative mais la formation universitaire reçue ne leur en donne pas la possibilité.
    2. S’il s’agit d’un mycoplasme - ce serait la troisième espèce pathogène pour l’homme - des médications antibiotiques de large étendue pourraient être élaborées à partir des flores médicinales. Sans effets indésirables, leurs prescriptions seraient de plus ou moins longue durée, selon les exigences cliniques.
    3. Dans l’incertitude actuelle et l’attente de preuves irréfutables sur l’identité de l’agent pathogène ou d’agents infectieux agissant conjointement, l’initiative thérapeutique, comme on pourrait le craindre, n’est pas compromise.
      Les flores médicinales permettent de réaliser avec des plantes judicieusement associées, des préparations médicamenteuses polyvalentes douées simultanément de propriétés

    De plus, il s’y ajoute selon les associations de plantes, de nombreuses vertus : fébrifuge, diurétique, dépurative, tonique, antidiarrhéique, immunostimulante, etc.

    Il ne s’agit pas d’une simple vue de l’esprit mais de réalisations concrètes. La médecine africaine au Sénégal détient des médications de ce type qui ont révélé toute leur efficacité. Pourquoi les plantes européennes n’auraient-elles pas les mêmes capacités ? De telles initiatives seraient très certainement bénéfiques pour les patients du sida.

    ERREURS ET CONSÉQUENCES

    De nombreuses erreurs aux lourdes conséquences jalonnent la route du sida.

    1. Les buts pratiqués ne sont pas rigoureusement sélectifs, d’où le risque de vies humaines dévastées par l’annonce d’une fausse séropositivité.
    2. Les statistiques visant à établir l’ampleur de l’épidémie dans une région donnée ont pour base essentielle les tests pratiqués sur les femmes enceintes. Or, cet état physiologique engendre de fausses séropositivités. Quelle valeur peut être accordée aux chiffres officiels majorant le danger et l’appel aux antirétroviraux toxiques ?
    3. Les fausses séropositivités sont suivies de la prescription de produits pour éviter la transmission de virus de la mère à l’enfant. Des dommages sont ainsi causés à la future mère.
    4. Cette « prescription préventive » d’antirétroviraux porte aussi préjudice à l’enfant. Des cas de maladies mitochondriales néonatales, causes de mortalité, ont été observées. Avec le sida, la prudence qui était de règle pour la prescription médicamenteuse chez les femmes enceintes n’est plus respectée. Les produits les plus toxiques sont administrés.
    5. Les essais vaccinaux ont été très nombreux et négatifs. Quel « matériel vaccinal » était utilisé ? Des accidents graves ont marqué les essais.

    CONCLUSION

    La lutte contre le sida a été mal engagée dès le départ. On demeure dans l’impasse.
    Pour retrouver le bon chemin, plusieurs conditions seraient indispensables :

    Le sort de l’épidémie dépend de ces options.

    Le 20.10.2009

    Dr Yvette Parès

    Professeur à l’Université de Dakar de 1960 à 1992

    Dr ès-science

    Dr en médecine

    Directrice du centre de recherches biologiques sur la lèpre de 1975 à 1992

    Directrice de l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar (Sénégal) de 1980 à 2003

    Un article du site : Pour une médecine écologique
    https://medecine-ecologique.info/article.php3?id_article=174