Grand merci de nous avoir fait part de cette vidéo de Patrick Shan. Son langage est limpide et ce praticien transmet des données fondamentales. Je souligne sa réflexion très pertinente que les méthodes « scientifiques » actuelles ne sont vraiment pas appropriées pour détecter l’efficacité des autres médecines.
C’est comme d’imposer un test d’écriture en français à un enfant chinois et décréter qu’il est illettré car il ne répond pas à la demande.
Je pense que le concept de médecine complémentaire a sa place quand il s’agit d’une thérapie partielle, reconnue pour telle par ses praticiens eux-mêmes.
J’aime le terme italien d’altre medicine qui parlent d’autres médecines, sans les cataloguer.
Je distingue les médecines alternatives qui prennent en compte l’ensemble du patient et qui sont de vraies alternatives à la médecine officielle. Comme la médecine anthroposophique, la médecine traditionnelle chinoise ou l’homéopathie.
Toutefois actuellement, bien des personnes les utilisent en complément, ne prenant en compte qu’une parcelle des moyens de ces médecines globales. Cela donne de la picothérapie (on met des aiguilles sur des points réputés( ou encore de l’allopathie avec des granules homéopathiques quand on les prescrit selon le principe du diagnostic morbide.
Je perçois 2 catégories de médecine intégrative :
L’une qui joint plusieurs prescriptions selon des critères de diagnostic allopathique, les additionnant à la fin d’une consultation.
L’autre dont le thérapeute possède beaucoup de moyens thérapeutiques et axe sa démarche sur le geste adéquat au moment opportun.
J’ai observé que la catégorie « médecine complémentaire » est aussi maintenue par ceux qui la pratiquent dans leur domaine bien délimité, se contentant de constater que le patient se sent mieux après la séance, mais sans réelle vision du processus intérieur de l’être humain.
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